Si ces déclarations s’avèreraient conformes aux intentions, on remarquera que pour l’AEFE, dans certains cas, il n’y a pas de petites économies. Déduire 26 euros sur les 176 légalement octroyés est une mesure mesquine au vu des économies réalisées depuis mars 2020, entre autres, sur le budget annuel de formation .
En renvoyant les établissements au versement de la prime pour les collègues en contrat local, l’AEFE, pénaliserait les établissements qui connaissent des difficultés économiques.
Ce double langage, qui consiste à appliquer à la lettre les directives ministérielles et gouvernementales, lorsqu’il s’agit de pouvoir alourdir le temps et la charge de travail, et de s’en exonérer lorsque l’agence le souhaite (comme ce fut le cas pour le versement des indemnités liées à l’organisation des examens en cours de formation pour les BAC Pro) ne serait ni honnête ni responsable alors que nous connaissons tous le coût de certaines agapes, à l’occasion de rencontres entre cadres et dirigeants.
Il n’est pas normal que l’on ne puisse pas garantir, à certains de nos collègues en contrat local parfois précarisés, les mêmes droits dans les mêmes conditions d’exercice.

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