Les enjeux de la réforme du CAPES et de la formation des enseignants

lundi 22 mars 2021
par  SUD Éduc

Alors que la réforme du CAPES, concours de recrutement des professeurs de collège et de lycée, suscite l’inquiétude des enseignants, Etre et savoir se penche sur la question essentielle de la formation de ceux qui formeront les élèves de demain.
Réforme de la formation des enseignants : quels risques et quels enjeux ?
Réforme de la formation des enseignants : quels risques et quels enjeux ?• Crédits : sesame - Getty

Un arrêté relatif au concours de recrutement publié le 29 janvier 2021 vient de préciser les nouvelles modalités du concours pour enseigner dans le second degré, c’est-à-dire le CAPES.

Son organisation va évoluer. Le futur enseignant se formera, effectuera des heures en établissement et rédigera son mémoire de fin d’études l’année lors de la deuxième année de Master, tout en préparant le concours. Ce point est très débattu.

Ce qui changerait, c’est aussi l’esprit du concours, avec un oral centré sur des questions plus pratiques et moins scientifiques. Une trentaine d’associations disciplinaires se sont déjà exprimées contre la réforme.

Mais ce qui va nous intéresser ce soir c’est aussi de comprendre les enjeux attachés à la manière de préparer et de recruter ceux qui exerceront le métier d’enseignant… Car cette réforme intervient sur fond de crise du recrutement dans l’éducation nationale. Nous aurons des éléments de réponse et de réflexion avec différentes voix issues de la recherche, de l’enseignement, du ministère de l’Education nationale et de la politique.

Vous entendrez ainsi le député au Parlement européen (LR) et professeur de philosophie François-Xavier Bellamy, l’historien de l’éducation à l’Université de Picardie Jules Verne Julien Cahon, le professeur des universités (Cergy Paris université) et INSPE (Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation) de l’académie de Versailles Patrick Garcia, la professeure au CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), titulaire de la chaire « Evaluation des politiques éducatives » et responsable du CNESCO (Centre national d’étude des systèmes scolaires) Nathalie Mons (entretien pré-enregistré), le professeur d’Histoire-Géographie dans le second degré (Académie de Créteil) et militant sur les questions de formation des enseignants au SNES-FSU (Syndicat national des enseignements de second degré) Pierre Claustre, ainsi que le directeur général des ressources humaines (DGRH) du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Vincent Soetemont (entretien pré-enregistré).