Les grèves et les mouvements d’opposition à l’anéantissement du modèle français stimulent les investisseurs : Salarié-e-s encore un effort, contribuez à relever la pays ! Manifestez aussi la nuit et pendant les vacances !

mardi 4 juin 2019
par  SUD Éduc

Selon le baromètre EY, les projets d’investissement ont légèrement progressé en 2018. Les entreprises étrangères espèrent une poursuite des réformes.

L’élection d’Emmanuel Macron avait suscité un enthousiasme certain auprès des investisseurs, qui voyaient arriver un président « pro-business ». Deux après, où en est la compétitivité hexagonale ? Après les « gilets jaunes », la France est-elle séduisante aux yeux des investisseurs étrangers ?

Très concrètement, selon l’enquête annuelle du cabinet EY, 1027 projets d’investissement ont été recensés en 2018 en hexagone. Une petite hausse de 1 % qui lui permet de ravir à l’Allemagne la deuxième place du podium européen et de talonner le Royaume-Uni en nombre de projets. Cela signifie que la France tient bon ; mais, dans la mesure où ses deux principaux concurrents européens perdent tous les deux 13 % de projets, cela signifie aussi qu’elle aurait pu faire mieux.

Ce n’est pas elle qui a profité d’investissements supplémentaires, mais l’Espagne et la Pologne (dont les projets sont en hausse de respectivement 32 % et 38 %).