Pourquoi le gouvernement et les médias insistent-ils autant sur la menace terroriste ?

mercredi 4 décembre 2019
par  SUD Éduc

Le droit de manifester est remis en cause par l’état d’urgence appliqué à des moyens d’expression et de contestation jusqu’ici habituels. Comme cela avait été prédit par les défenseurs des droits humains, le Pouvoir politico-économique utilise l’état d’urgence pour réprimer la contestation, tout comme Erdogan en Turquie après la tentative de coup d’État.

« C’est un phénomène qui vient de l’état d’urgence qui permettait d’instaurer des périmètres de sécurité, poursuit Serge Slama. Depuis, ils continuent de facto à être utilisés. Ils interdisent les manifestations dans certains lieux et verbalisent les gens. Le droit de manifester est atteint et c’est de facto l’esprit de l’état d’urgence qui s’applique. Ce fut le cas notamment à Nice le samedi 23 mars où la police avait violemment repoussé les manifestants en blessant Geneviève Legay », une militante d’Attac âgée de 73 ans qui participait à un rassemblement sur la place Garibaldi, interdit par le préfet.