L’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 1er juin en France
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Le journal "Le Monde" rapporte que l’état d’urgence sanitaire sert notamment de base juridique au couvre-feu national à 18 heures. Ce régime permet aussi les mesures de restriction ou d’interdiction de déplacements, des rassemblements ou des ouvertures des établissements, sur tout ou partie du territoire, ainsi que des confinements partiels ou complets de la population.
D’après le même journal, le communiste Stéphane Peu s’est dit « inquiet de l’accoutumance du gouvernement au régime dérogatoire à l’Etat de droit », dans lequel « la France se sera trouvée le plus clair de son temps depuis 2015 », avec alors l’état d’urgence post-attentats. Les députés de La France insoumise se sont, eux, élevés contre « une forme de dictature, la concentration des pleins pouvoirs entre les mains d’un homme » et, selon les mots de François Ruffin, « d’un conseil de défense anonyme » qui prend les décisions stratégiques. « Ce n’est plus possible qu’un seul, Emmanuel Macron, décide pour tout le monde », a estimé aussi le patron du Parti socialiste, Olivier Faure.