Syndiqué-e-s on est plus fort-es

mardi 6 septembre 2016
par  SUD Éduc

Le syndicat Sud Océans est affilié à la Fédération des syndicats Sud éducation qui, elle même, fait partie de l’Union syndicale Solidaires .

En équilibre sur trois Ministères, (voire quatre dans des pays où la France est engagée militairement -Éducation, Affaires étrangères, Intérieur et Défense) ainsi que sur les lois nationales propres à chaque pays d’implantation, exercer son métier dans des établissements de l’AEFE impose souvent aux personnels des contraintes et une « souplesse » bien supérieures à celles que connaissent nos collègues en métropole.
Les obligations de « loyauté et de réserve », rappelées en boucle depuis plusieurs années par nos chefs d’établissement, tendent à faire de nous de « bons petits soldats » et à passer sous silence de nombreux abus.

Il est évident que, dans le contexte international actuel, tendu et souvent éprouvant pour les personnels en poste, tous essayent d’étouffer des situations que tout le monde : Responsables nationaux, personnel diplomatique et personnels d’éducation savons inacceptables (ou pour le moins alarmantes) pour certain-e-s de nos collègues .

Tous les moyens sont bons et ce ne sont pas les syndicats qui, dans la logique de la nouvelle Loi Travail, négocient tout et n’importe quoi en marge, avec les chefs d’établissement (qui ont pour ainsi dire les pleins pouvoirs), les responsables de l’Action Culturelle ou les instances diplomatiques, qui porteront nos revendications d’ordre général. Celles-ci peuvent aller du respect de l’égalité des droits, à l’accompagnement dans les démarches d’ordre administratif afin de pouvoir nous permettre de regagner nos postes et d’entrer et sortir du pays, aux fréquentes pressions que nous subissons de la part d’usagers influents qui tendent à considérer les enseignants de leurs enfants comme du personnel de maison entièrement à leur service, dans des établissements qui leur appartiennent et dans lesquels nous ne serions que « tolérés ».

Les ambitions démesurées d’une structure qui, à budget constant, a largement développé son réseau d’établissements, ont considérablement modifié la gestion des établissements Français à l’Étranger.
Augmentation des droits d’écolage pour répondre aux contraintes budgétaires imposées par l’AEFE, gel des dépenses de fonctionnement, limitation des salaires des personnels recrutés localement, non renouvellement des contrats pour certain-e-s collègues résident-e-s installé-e-s dans les pays d’exercice depuis de longues années (possibilité brandie comme menace et/ou mesure de rétorsion) , sont autant de situations qui continuent à dénaturer les missions première des établissements gérés par l’AEFE et à dégrader la qualité de l’enseignement à laquelle les enfants ont droit quel que soit le pays d’implantation et le niveau social du public accueilli.
Scolariser les enfants Français partout dans le monde, ouvrir nos centres de formation à des populations qui bénéficieraient ainsi d’une possible ascension sociale, prendre en compte la présence massive de Français résidant dans les anciennes colonies et permettre l’accès aux études et aux universités de leurs enfants, sont autant d’objectifs qu’il est difficile de respecter dans une logique de marchandisation de l’Éducation.

Pour la défense de nos droits et libertés statutaires quel que soit le pays. Pour le respect d’une éducation de qualité, égalitaire et émancipatrice, qui intègrerait la nécessité d’une réflexion globale sur le monde de demain. Pour une indépendance mais une collaboration avec les structures éducatives des pays d’accueil et le respect de la diversité culturelle. Parce que notre condition de salarié-e et les enjeux de l’Éducation sont les mêmes partout dans le monde... {}



ADHÉREZ ! CONTRIBUEZ EN PROPOSANT D’AUTRES VOIES, D’AUTRES VOIX.

5 bonnes raisons d’adhérer à SUD Océans Hors de France

Discriminations, précarité, droits des femmes, sans-papiers, La Poste, le Rail, OGM, recherche, culture, services publics, etc., toutes nos luttes doivent converger, dans le public et le privé. L’union syndicale Solidaires y contribue activement. (Elle regroupe les syndicats SUD et d’autres syndicats de différents secteurs professionnels). Partout, la solidarité doit l’emporter sur la recherche du profit.

Un syndicat unitaire et inter-cathégoriel

Par ce que c’est faire le jeu des pouvoirs que de sectoriser les luttes et d’éparpiller les revendications, nous sommes un syndicat résolument intercatégoriel : un seul syndicat pour tous les personnels de l’Éducation Nationale, tous métiers confondus, de la maternelle à l’université, sans condition ni de statut ni de grade. SUD prône l’unité d’action du front syndical, tout en exprimant ses propres orientations pour faire vivre le débat démocratique.

Un syndicat [fond rouge]démocratique

Tous les mois, nos assemblées générales d’adhérent-e-s (ouvertes aux sympathisant-e-s) prennent les décisions d’orientation. Nous pratiquons la rotation des responsabilités. Les collègues qui, pour une durée limitée, ont des heures de décharge syndicale, travaillent toujours au moins à mi-temps, dans toute la fédération SUD éducation. Avec SUD, pas de bureaucratie, vos élu-e-s et vos représentant-e-s partagent votre quotidien professionnel. Nous défendons la conduite des mouvements de grèves par les personnes mobilisées, et mettons nos moyens au service des luttes.

Un syndicat de lutte

SUD refuse le clientélisme et la cogestion. Nous refusons de cautionner les régressions en négociant à la marge les contre-réformes libérales. Les élections (professionnelles ou autres), ne suffiront pas à obtenir les changements radicaux dont l’école et la société ont besoin. Ces changements passent, en particulier, par un mouvement social qui affronte le gouvernement, sous le contrôle des grévistes.

Un syndicat de transformation sociale

SUD lutte pour les revendications immédiates des personnels (salaires, conditions de travail, protection sociale, etc.) mais aussi pour une rupture avec ce système qui vit de l’inégalité et de la précarité : pour une autre école, une autre société. Pour être efficace, notre syndicalisme ne s’arrête donc pas à la porte des lieux de travail.

3 ou 4 mauvaises raisons pour ne pas adhérer

La cotisation à SUD est trop chère !

L’activité du syndicat réclame des moyens : Sud ne vit que des cotisations. L’essentiel de nos ressources est dépensé pour diffuser nos idées, pour informer les personnels et pour des actions de solidarité.Retour ligne automatique
Mais, une fois la déduction fiscale prise en compte, la cotisation, rapportée à des mensualités, est-elle réellement élevée ?Retour ligne automatique
Nous avons en tout cas fait le choix de la progressivité, les revenus plus élevés cotisant proportionnellement davantage.Retour ligne automatique
Se syndiquer est un engagement, celui de la solidarité dans la défense des droits des salarié-e-s. Les grilles de cotisation à SUD sont indicatives, et la question financière ne doit pas être un obstacle à l’adhésion : versez ce que vous pouvez, ou ce qui vous semble approprié.

SUD est un syndicat politique !

Nous refusons l’impasse que constituerait la limitation du champ de l’intervention syndicale à des questions strictement « professionnelles » (dont on serait bien en peine de définir les limites).Retour ligne automatique
Les conditions de vie et de travail des salarié-e-s dépendent de décisions globales et de la répartition sociale des richesses, la question scolaire relève d’un choix de société, etc. C’est le sens du syndicalisme de transformation sociale.Retour ligne automatique
Mais SUD est un syndicat au service des luttes, totalement indépendant des organisations politiques et de leur agenda. Les engagements et les choix politiques de nos adhérent-e-s sont d’ailleurs divers (bon, d’accord, on doit admettre qu’il n’y a pas beaucoup d’UMP à Sud éducation).

SUD est trop petit !

Nous en sommes bien d’accord ! Même si SUD ne cesse de progresser, en adhésions et en voix aux élections, nous enrageons souvent de ne pas pouvoir peser davantage sur le déroulement des mobilisations.Retour ligne automatique
Mais si tous ceux et toutes celles qui se retrouvent dans nos orientations et qui hésitent à adhérer parce que le syndicat n’est pas assez gros sautaient le pas, SUD serait déjà beaucoup moins petit ! Cela ne tient qu’à vous...

Plus nombreux-ses, nous serons plus fort-e-s !

SUD écrit trop et trop petit !

Ça doit être qu’on a beaucoup de choses à dire, et pas beaucoup de moyens pour le faire...

SOLIDAIRES

Solidaires, un outil au service des salarié-es… quel que soit leur statut !

Solidaires entend promouvoir un syndicalisme de contre-pouvoir qui lie défense quotidienne des salarié-es et transformation de la société dans le privé :

- Un syndicalisme de lutte pour la construction de réels rapports de forces pour contrer les politiques libérales.
- Un syndicalisme de lutte pour la mise en œuvre de projets alternatifs favorables aux salarié-es, chômeur-euses, précaires...

Vous pouvez avoir besoin d’un conseil, d’être défendu-e

N’hésitez pas à nous contacter, nos militant-es, conseillers du salarié sont prêt-es à vous défendre. Pour un conseiller du salarié, prenez contact avec le Solidaires de votre localité, et selon l’entreprise où vous travaillez, prenez contact avec la fédération ou le syndicat national.



Documents joints

PDF - 345.1 ko