Revendications
Depuis la création de notre syndicat, nos militants n’ont cessé de dénoncer la logique ultra libérale dans laquelle s’engage l’AEFE, les dégâts que cette politique engendre sur la qualité de l’enseignement français à l’étranger et ses conséquences sociales désastreuses sur les personnels. Notre syndicat inter professionnel et inter catégoriel affilié à la Fédération SUD éducation et à l’Union Syndicale Solidaires permet à tous ceux qui croient à d’autres valeurs que celles du marché et de la concurrence et qui ne se reconnaissent plus dans le fonctionnement et les modes d’action des grandes centrales syndicales, de porter des revendications spécifiques aux personnels exerçant « hors de France ».
- Parce que la discrimination par la nationalité ou le type de contrat (expatrié, résident, local) ne peut plus durer, nous militons pour une égalité de rémunération et de droits pour tous les personnels exerçant dans les établissements d’enseignement français de l’étranger. Refusons le management par le salaire ! À travail égal, droits et salaires égaux !
- Nous réclamons pour tous les personnels les mêmes droits que nos collègues de France (temps partiel, congé parental, congé longue maladie, congé formation, arrêt des trois mois de contrat local pour les « faux résident »,…)
- Contre la multiplication des moyens de pression et des outils hiérarchiques infantilisants favorisant le clientélisme, la docilité des agents et la concurrence entre les collègues, nous réclamons la fin des lettres de mission et l’abandon des projets de mobilité forcée imposés aux personnels.
- Pour plus de transparence, nous réclamons, pour tous les recrutements, des commissions paritaires qui ne soient plus uniquement consultatives.
- Parce que l’État doit assumer ses responsabilités, nous demandons la prise en charge totale des rémunérations des personnels titulaires par le Ministère de l’Éducation Nationale Français ainsi que la reconnaissance par l’AEFE de tous les non-titulaires, français ou étranger (couverture sociale, exonération des frais de scolarité, protection en cas de troubles).
- Parce que l’AEFE doit se recentrer sur sa mission de service public, nous dénonçons l’orientation libérale choisie par sa direction, (« Plan d’orientation stratégique », « offre et demande éducative », « transfert de technologie »,
« gouvernance » etc.) et le recours systématique aux sociétés de prestation de services qui permet à l’agence et aux établissements de ne plus assumer ses obligations sociales d’employeurs responsables. - Pour une laïcité non négociable partout dans le monde, nous veillons à ce que la religion reste une affaire privée et ne parasite pas l’organisation des enseignements et les recrutements.
NOUS REFUSONS QUE L’AEFE DEVIENNE UNE ENTREPRISE PRIVÉE SOUMISE AUX RÈGLES DE LA CONCURRENCE !
RAYONNONS ! OUI MAIS PAR NOS LUTTES POUR PLUS DE JUSTICE SOCIALE.
Suivez aussi les sous-rubriques ci-dessous
Articles publiés dans cette rubrique
par
L’enseignement Français à l’étranger ne peut pas et n’en peut plus....
Depuis la création de notre syndicat, les conditions d’exercice se sont encore dégradées. A nos premières revendications, toujours d’actualité, viennent s’ajouter d’autres qui découlent des dérives que connaît le système d’enseignement français à l’étranger.