D’après le Monde, le partage d’« informations » ne pourra s’effectuer sur l’application que vers une seule discussion à la fois. Ils se gardent bien de préciser que c’est une demande suite à la proposition du gouvernement français. "Gaulois réfractaires, diffuseurs de fausses nouvelles, inconscients…"L’image que ce pouvoir a des gens est vraiment terrifiante. Il y a de quoi frémir.
"Il ne sera désormais plus possible de transférer des messages sur WhatsApp que vers une seule discussion à la fois, a annoncé le service de messagerie, mardi 7 avril."

« Nous savons que de nombreux utilisateurs transfèrent des informations utiles, ainsi que des vidéos drôles, des mèmes et des réflexions ou des prières qui ont de l’importance à leurs yeux, écrit l’entreprise. Toutefois, nous avons également remarqué une hausse significative des transferts, que les utilisateurs trouvent trop nombreux, et qui peuvent contribuer à la propagation de fausses informations. »
Ou d’informations tout court que le gouvernement cherche à censurer. Le coronavirus a bon dos.
Le journal écrit que "contrairement à un réseau social, dans lequel la plupart des messages sont publics, WhatsApp « ne sait pas » de quoi parlent les millions de messages qui transfèrent chaque jour sur son service — ils sont protégés par une technologie de chiffrement qui rend leur lecture impossible par des pirates.
Mais cette sécurité, nécessaire pour protéger la vie privée des utilisateurs, rend également impossible toute modération des messages."
Donc, si on comprend bien, pour protéger la vie privée on va réduire la liberté d’expression.
A Fasciland, c’est fromage ou dessert...
Le journal écrit aussi "que cela s’est déjà fait ailleurs". Argument classique, habituel, galvaudé, pour bien préciser que la France n’est pas le seul pays qui use du totalitarisme. Nous voilà rassurés  ! Le totalitarisme et la censure ne sont pas qu’une peste française... OUF !