Privatisation des établissements à gestion directe : Des dangers dénoncés à l’international.
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Quels en sont les dangers ?
Les preuves disponibles indiquent que ces formes d’éducation privée entraînent des violations du droit à l’éducation et créent des obstacles de taille pour la réalisation d’une éducation équitable et de qualité pour tou-te-s.
Nous (ONU, organisations des droits humains) sommes profondément préoccupés par la façon dont la privatisation et la marchandisation croissantes de l’éducation impactent l’évolution vers la réalisation du droit à l’éducation et vers une éducation gratuite et de bonne qualité pour toutes et tous.
« Les preuves réunies par les universitaires, les groupes de réflexion et autres, indiquent clairement les dangers des tendances actuelles à la privatisation. En particulier, le développement de l’éducation lucrative et payante contribue à l’accroissement des inégalités et de l’exclusion des systèmes éducatifs, tout en détournant les fonds plus que nécessaires des approches du secteur public qui pourraient atteindre les objectifs d’universalité, d’équité et de qualité. C’est la raison pour laquelle nos campagnes visent les acteurs à la recherche de profits et payants. » Campagne mondiale pour l’éducation.
Tous les enfants doivent avoir accès à l’éducation de qualité sans frais, qu’ils soient officiels ou officieux, sachant que les familles doivent souvent assumer d’autres coûts liés à la scolarité (manuels scolaires, uniformes, repas etc.). L’État a une responsabilité permanente d’assurer une éducation de bonne qualité pour tous ses enfants - qui passe par la régulation des acteurs privés dans l’éducation - et a une position unique qui lui permet d’assurer la durabilité. L’État doit promouvoir et investir dans un système éducatif fort pour tou-te-s, et non pas dépendre du secteur privé.
Cet article s’inspire du document Bien public contre profits privés : Boîte à outils pour la société civile afin de résister à la privatisation de l’éducation de la Campagne mondiale pour l’éducation (publié en mars 2018).